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6 conseils pour optimiser les réglages d’une chaudière gaz à condensation

Vous avez souvent entendu dire que la chaudière gaz à condensation constituait l’un des moyens de chauffage les plus performants. Il est vrai que ce type d’installation peut atteindre un rendement énergétique supérieur à 100 %. Encore faut-il en optimiser le fonctionnement. L’installateur vous a donné quelques précieux conseils mais il vous reste sans doute bien des interrogations. Il vous a parlé de température et de pression, de circuit de chauffage et d’eau chaude sanitaire, mais un petit rappel ne serait pas superflu. Voici donc les 6 conseils de Saunier Duval pour bien régler votre chaudière gaz à condensation et maximiser les économies d’énergie au sein de votre logement.



Conseil 1 : Comprendre le fonctionnement de la chaudière à condensation

Avant de modifier les réglages de votre chaudière gaz à condensation, mieux vaut en comprendre le fonctionnement. Vous vous poserez ainsi les bonnes questions et réduirez le risque d’erreur. Voici donc une description synthétique du processus:

  • La combustion
    Gaz et oxygène sont acheminés vers le corps de chauffe de la chaudière et s’enflamment au niveau du brûleur en dégageant des fumées et en produisant de la chaleur. Cette énergie générée par combustion permet de réchauffer l’eau du circuit de chauffage.
  • Le chauffage
    L’eau de chauffage est ensuite propulsée vers les radiateurs et / ou le plancher chauffant de la maison. Dans chaque pièce du logement, elle libère un peu de la chaleur qu’elle transporte pour augmenter la température ambiante. Elle repart ensuite vers la chaudière : on l’appelle alors l’eau de retour.
  • La condensation
    L’eau de retour débouche dans une chambre annexe à la zone du brûleur. C’est là également que sont dirigées les fumées de combustion. Ces dernières sont chargées de vapeur d’eau, sous-produit de la réaction. Elle se condense à la surface des tuyaux transportant l’eau de retour, dont la température a baissé de manière significative lors de son périple dans les radiateurs. En retrouvant sa forme liquide, la vapeur libère sa chaleur résiduelle et réchauffe ainsi l’eau du circuit de chauffage qui peut repartir en direction du brûleur pour entamer un nouveau cycle.
  • L’évacuation des fumées et des condensats
    Les fumées déchargées d’une bonne partie de leur vapeur d’eau sont finalement évacuées vers l’extérieur de la maison par un conduit prévu à cet effet. L’eau de condensation est, elle, dirigée vers le réseau des eaux usées.
  • La production d’eau chaude sanitaire (ECS)
    Si la chaudière à gaz doit également fournir l’ECS, le processus comporte une étape supplémentaire. Le système est pourvu d’un échangeur à plaques qui permet aux deux circuits d’eau (chauffage et ECS) de se croiser sans jamais entrer en contact. De cette manière la chaleur est transférée de l’un à l’autre, ce qui permet d’augmenter la température de l’eau sanitaire.

Envie de renouveler votre système de chauffage ? Consultez la gamme de chaudières gaz à condensation.


Conseil 2 : Régler la température de l’eau de chauffage

Au moment de l’installation, le chauffagiste donne à la chaudière une température de consigne pour l’eau de chauffage. Pour un confort thermique maximal, cette dernière doit être ajustée aux émetteurs de chaleur présents dans votre logement:

  • Plancher chauffant : environ 35 °C,
  • Radiateurs basse température : environ 45 °C,
  • Radiateurs moyenne température : entre 55 et 60 °C,
  • Radiateurs haute température : entre 70 et 75 °C.

Vous ne devez, en principe, pas toucher à ce réglage, qui sera vérifié chaque année, au moment de l’entretien.

Attention, si vous voulez optimiser le rendement d’une chaudière gaz à condensation, il faut éviter de la coupler avec des radiateurs haute température.


La parenthèse technique :

Pour que la vapeur d’eau présente dans les fumées de combustion se condense, elle doit rencontrer une surface dont la température est inférieure à son point de rosée (température sous laquelle la vapeur d’eau contenue dans un gaz passe sous forme liquide). Une eau de retour trop chaude risque donc de limiter le phénomène de condensation.

Le point de rosée en question varie en fonction du combustible de départ. Il est d’environ 59 °C pour le gaz naturel ; 54 °C pour le propane en citerne et 52 °C pour le fioul. Les chaudières à condensation reliées au réseau de gaz naturel sont donc les plus efficaces pour ce qui est de capter la chaleur résiduelle véhiculée par les fumées. La température de l’eau de retour aura plus de chance de se situer sous le point de rosée, qui est plus élevé qu’avec le fioul ou le propane.


Bien sûr, si votre circuit de chauffage est déjà installé et fonctionne correctement, vous n’aurez sans doute aucune envie de remplacer vos radiateurs pour des versions demandant une température d’eau plus faible.

En revanche, si vous entreprenez des travaux de rénovation, il peut être intéressant d’opter pour un plancher chauffant ou des radiateurs basse température. La chaudière n’en aura que moins d’efforts à fournir et l’étape de condensation sera particulièrement efficace. Pour compenser la température inférieure de l’eau de chauffage, les radiateurs devront présenter une surface d’échange donc des dimensions plus importantes. L’isolation de votre maison devra être suffisamment efficace pour éviter trop de déperditions d’énergie.


Conseil 3 : Surveiller la pression du circuit de chauffage

Pour que l’eau de chauffage circule correctement et puisse transférer sa chaleur aux radiateurs, il faut que le débit soit suffisant et que le liquide soit soumis à un minimum de pression. C’est le rôle de la pompe de circulation.

Là encore, le chauffagiste procède au réglage au moment de l’installation. Mais vous pouvez surveiller et réajuster la pression du circuit chaque fois que vous constatez une dérive. Une chaudière moderne affiche des messages sur l’écran de contrôle afin de vous prévenir :

  • Pression normale (entre 1 et 1,5 bar)
    Si votre maison comporte des étages, l’installateur peut établir une pression de départ supérieure à ces valeurs. Il faut en effet que l’eau puisse atteindre le dernier radiateur du circuit sans faiblir !
  • Pression trop basse
    Vous pouvez alors rajouter de l’eau dans le circuit en vous servant du robinet situé sous la chaudière (consultez la notice pour plus de précisions). Procédez avec précautions et refermez l’arrivée d’eau dès qu’est atteinte la pression souhaitée ;
  • Pression trop élevée
    Il suffit souvent d’enlever l‘eau en excès en purgeant l’un des radiateurs du circuit. Surveillez la pression et arrêtez-vous qu’elle retrouve la valeur normale.

Si les variations de pression sont conséquentes et / ou récurrentes, c’est généralement le signe d’un mauvais fonctionnement. Contactez votre chauffagiste sans attendre.

Un mauvais réglage ? Une pression trop basse ? Une consommation en énergie anormalement élevée ? Demandez un devis personnalisé pour le dépannage de votre chaudière à condensation.


Conseil 4 : Coupler un thermostat d’ambiance à la chaudière

Le travail de la chaudière gaz à condensation sera d’autant plus efficace qu’il restera stable et sans à-coups. Pour éviter tout fonctionnement chaotique, rien de tel qu’un système de régulation de la température. Vous pouvez ainsi prévoir :

  • Un thermostat d’ambiance
    Vous enregistrez la température souhaitée dans la zone concernée. 19 °C par exemple, dans les pièces à vivre ; 16 ou 17 °C dans les chambres. Le thermostat se charge ensuite de déclencher la chaudière à gaz dès que le froid fait mine de s’installer.
  • Des vannes (ou robinets) thermostatiques sur les radiateurs
    La température ambiante est toujours régulée par le thermostat mais la vanne thermostatique permet de baisser ou couper le radiateur correspondant. Cela évite de chauffer inutilement une pièce inoccupée de la maison.
  • Une sonde
    Elle prend des mesures de température à l’intérieur ou à l’extérieur du logement afin d’affiner les informations envoyées au thermostat.
  • Le pilotage à distance de la chaudière
    Certains dispositifs vous permettent par exemple d’envoyer vos consignes au système à partir de votre smartphone.

Retenez également que le meilleur moyen de faire des économies d’énergie est encore d’enfiler un pull et de baisser d’un degré la température des pièces !


Conseil 5 : Régler la température de l’eau chaude sanitaire

Voilà un nouveau réglage effectué par l’installateur et dont vous ne devez généralement pas vous soucier.

La température de l’eau chaude sanitaire est généralement située entre 45 et 55 °C.

Si votre consommation est plutôt faible et irrégulière, veillez à ce qu’elle reste supérieure à 50 °C. En effet, les légionelles se développent plus facilement sous cette température et dans les eaux stagnantes. Après une période d’absence prolongée, il est souvent conseillé de faire couler un peu d’eau avant de se servir, afin d’éliminer tout risque lié à la bactérie.


Conseil 6 : Veiller à l’entretien de sa chaudière gaz à condensation

Dernier conseil et non des moindres ! N’oubliez pas de prévoir une visite d’entretien chaque année et ce, quel que soit l’âge de votre chaudière à condensation. C’est une obligation légale présentant bien des avantages.

Le chauffagiste se chargera de nettoyer et contrôler les organes sensibles de l’appareil, de mesurer les émissions polluantes et d’ajuster tous les réglages dont nous venons de parler. L’entretien annuel permet ainsi d’assurer votre sécurité, d’optimiser le fonctionnement de la chaudière et d’en prolonger la durée de vie.

Choisissez une entreprise agréée RGE (Reconnue Garant de l’Environnement) et si possible un « Professionnel du Gaz ». C’est la garantie de bénéficier d’une prestation de qualité, de limiter votre consommation d’énergie et de faire quelques économies sur le chauffage !

Demandez votre devis pour l’entretien annuel de votre chaudière gaz à condensation.


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