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D’où vient le bruit émis par la chaudière gaz à condensation ?

Votre chaudière gaz à condensation n’est pas toujours silencieuse, et parfois, cela vous inquiète. Le bruit que vous entendez correspond-il à un fonctionnement normal de l’appareil ? Quand faut-il faire appel à un chauffagiste pour éviter la panne ? Saunier Duval explore pour vous toute la gamme des sons que peut émettre votre installation de chauffage. Du bourdonnement inoffensif aux sifflements stridents, vous saurez repérer les bruits suspects, en comprendrez les causes et connaîtrez la conduite à tenir.



Le niveau sonore habituel d’une chaudière gaz à condensation

Comme tout système complexe, la chaudière gaz à condensation n’est jamais totalement silencieuse. Elle comporte un circuit d’eau, une arrivée de gaz, des dispositifs mécaniques, de l’électronique, en bref, tout un assemblage dont les divers éléments interagissent à chaque seconde.

Selon la disposition et le type de la chaudière, vous entendrez plus ou moins nettement le ronronnement régulier de la flamme et parfois, l’actionnement des différents organes.

Le niveau sonore des chaudières gaz à condensation oscille généralement entre un peu moins de 40 et 50 décibels. Cette valeur correspond au bruit normal d’un appareil électroménager et reste inférieure à celle d’une conversation.

Si vous en avez la possibilité, installez votre chaudière dans une pièce de service, comme le garage ou le cellier. Vous n’aurez ainsi aucune gêne au quotidien.

Les chaudières murales prennent peu de place et, pour cette raison, sont souvent posées dans les espaces de vie. Il n’est pas rare de cacher ce type d’équipement dans un placard de la cuisine. Dans ce cas, choisissez un modèle spécifique, au niveau sonore limité. Dans la gamme Saunier Duval, la chaudière murale gaz à condensation ThemaFast Condens est particulièrement silencieuse et adaptée à cet usage.

Retrouvez ici nos chaudières gaz à condensation.


Petit rappel : comment fonctionne votre chaudière ?

Avant d’apprendre à détecter les sons problématiques, arrêtons-nous un instant sur le fonctionnement de la chaudière gaz à condensation pour mieux comprendre d’où chaque bruit peut provenir.


La combustion

Elle a lieu dans le corps de chauffe, où le brûleur mélange le gaz (combustible) et l’air ambiant (comburant) pour obtenir la température de flamme souhaitée. La chaleur générée est transférée au circuit d’eau de la chaudière, qui s’achemine ensuite vers les radiateurs ou le plancher chauffant de la maison.


La condensation

Les fumées issues de la combustion sont dirigées vers une chambre contiguë dans laquelle arrive l’eau de retour du circuit de chauffage. C’est une eau refroidie puisqu’elle a elle-même transmis son énergie aux radiateurs.

La vapeur d’eau présente dans les fumées se condense au contact des parois tièdes en libérant les calories qu’elle transporte. L’eau de retour est ainsi préchauffée avant de repartir pour un nouveau cycle. Le fait de récupérer l’énergie des fumées permet de limiter les besoins en combustion et, de ce fait, la consommation de gaz nécessaire à la chaudière pour offrir le confort thermique attendu.

Les fumées résiduelles et l’eau de condensation sont ensuite évacuées à l’extérieur du logement par les conduits adéquats.


Le circuit de chauffage

L’eau préchauffée par condensation puis chauffée par l’étape de combustion est envoyée vers les radiateurs grâce à une pompe de circulation (aussi appelé circulateur). Cette dernière assure un débit et une pression suffisante pour propulser l’eau à tous les étages de la maison.


La production d’eau chaude sanitaire

Dans le cas où la chaudière à gaz est également prévue pour fournir l’eau chaude sanitaire de la maison, elle dispose généralement d’un échangeur à plaques. Il s’agit d’un dispositif dans lequel passent à la fois l’eau de chauffage et l’eau sanitaire. Les deux circuits s’y croisent sans que les liquides ne puissent entrer en contact direct. C’est ainsi que l’eau puisée aux robinets de la cuisine et de la salle de bain reçoit la chaleur nécessaire à la douche ou la vaisselle !


Les dispositifs de régulation et de sécurité

Citons ici :

  • Le vase d’expansion
    L’eau du circuit de chauffage se dilate sous l’effet de la chaleur. Il est donc nécessaire d’absorber ses variations de volume pour éviter les surpressions et dépressions, qui pourraient endommager l’installation. C’est le rôle du vase d’expansion. Il contient une poche de gaz élastique qui peut se comprimer ou s’expanser selon la place occupée par l’eau du circuit de chauffage. Il maintient donc, sur cette dernière, une pression adéquate, ni trop faible, ni trop élevée.
  • La vanne 3 voies
    C’est un système permettant de mélanger une partie de l’eau de retour (tiède) à l’eau de chauffage (chaude) sortant du corps de chauffe pour en moduler la température. Elle évite ainsi une consommation d’énergie inutile lorsque les besoins en chauffage diminuent.
  • La soupape de sécurité
    Malgré tous les systèmes de régulation, il peut arriver que la pression du circuit augmente de manière anormale. La chaudière dispose d’une soupape de sécurité permettant, le cas échéant, d’évacuer l’excès de liquide.


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Le bruit produit par les fluctuations de pression

L’eau courant dans les tuyaux ne peut manquer d’émettre quelques sons… Ils sont de différentes natures :


Bruit d’écoulement et sifflement

Vous ne devez quasiment rien entendre si tout fonctionne normalement. Si ce n’est pas le cas, et que vous percevez une sorte de sifflement, c’est peut-être que la vitesse de circulation de l’eau de chauffage est trop élevée. Il s’agit sans doute d’un problème lié à la pompe de circulation. Certains modèles présentent plusieurs vitesses. Il faut alors la régler au plus bas.


Coups de bélier

Cela ressemble à une déflagration, comme si des pétards explosaient dans vos canalisations. C’est le signe de variations de pression brutales et anormales. Selon que le bruit est plus ou moins intense, le problème peut avoir plusieurs causes :

  • Des bulles d’air peuvent entraver la bonne circulation de l’eau dans les tuyaux. La solution consiste alors à purger les radiateurs de la maison.
  • Même chose avec les dépôts divers qui, à la longue, peuvent encrasser le circuit. Si le bruit est violent est/ou persiste après la purge des radiateurs, demandez à un chauffagiste de désembouer les canalisations.
  • Si le bruit indésirable survient chaque fois que vous puisez de l’eau chaude, il peut s’agir d’un problème de pression au niveau du réseau plutôt qu’un dysfonctionnement de la chaudière. Dans ce cas, faites installer un régulateur de pression après le compteur d’eau.


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Les nuisances sonores liées à un entartrage excessif

Dès que de l’eau est présente dans un système, ce dernier peut souffrir de dépôts calcaires.

Lorsque l’échangeur à plaques et les parois de l’appareil s’entartrent, les transferts de chaleur sont perturbés et peuvent causer une surchauffe à l’intérieur de la chaudière. Vous entendrez alors une sorte de bouillonnement ainsi qu’une série de petits coups provoqués par l’éclatement de la vapeur d’eau au contact des zones plus froides.

Appelez le chauffagiste pour qu’il nettoie le corps de chauffe encrassé. Un entartrage excessif diminue le rendement énergétique de votre chaudière et finit par la détériorer.


Les bruits provenant de dysfonctionnements divers

Il existe bien d’autres bruits, plus ou moins gênants, symptômes de problèmes éventuels :

  • Bruit de goutte : il y a sans doute une fuite quelque part !
  • Sifflements, vibrations, résonnance et claquements divers :
    La vanne 3 voies peut être mal réglée, grippée ou entartrée. Il peut également s’agir d’une usure ou d’un dysfonctionnement du vase d’expansion ou du dispositif de sécurité de la chaudière. Ou encore d’un raccord défectueux, d’une vis mal serrée, d’un joint trop lâche, etc.


L’entretien annuel de la chaudière : la clé de votre tranquillité

Restez attentif aux messages éventuels s’affichant sur le tableau de bord de la chaudière. Si le bruit suspect ne disparaît pas en suivant les instructions de la notice, n’essayez pas de démonter l’appareil ! Faites appel à un professionnel chauffagiste. Il lui suffira parfois d’un simple réglage et en quelques minutes, le problème sera résolu !

Quoi qu’il en soit, ne négligez jamais l’entretien annuel de votre chaudière à gaz : c’est encore le meilleur moyen de garantir le bon fonctionnement de l’installation. Pour un prix raisonnable, vous prolongerez sa durée de vie, réaliserez quelques économies d’énergie, bénéficierez d’un confort thermique bien agréable et, en prime, préserverez votre tranquillité d’esprit !

Besoin d’une visite de maintenance ? Demandez un devis pour l’entretien de votre chaudière gaz à condensation !